Conférences

Comment la France a tué ses villes

« Les villes aujourd’hui disparaissent dans un magma urbain. Les vitrines vides sont un symptôme de toutes les villes de 5 à 200 000 habitants. Elles cristallisent une disparition de la vie dans la ville. Les gens aisés s’en vont dans la banlieue immédiate des villes. L’étalement urbain contribuent à l’essor des zones commerciales où l’individu n’est appréhendé que dans sa capacité à consommer, prolifèrent massivement.»

Journaliste spécialiste des transports, Olivier Ramezon publie, en octobre 2016, "Comment la France a tué ses villes" aux éditions Rue de l'Echiquier.

Un essai qui décrit ce que nous constatons au fil de nos parcours urbains dans les villes moyennes : dévitalisation marquée par la fermeture de magasins en centre-ville, concurrence effrénée des hypermarchés, exode des emplois en périphérie,...



Une fois ce constat fait, Olivier Ramezon, auteur également du billet "L'interconnexion n'est plus assurée - chronique impatiente de la mobilité quotidienne" sur le blog du Monde, met en lumière des solutions expérimentées en France ou à l'étranger.

"J’ai voulu faire un livre au plus près des réalités du terrain. Les maires sont conscients que les villes se meurent, il faut continuer à alerter. (...) Ce livre est là pour alerter, informer et donner les faits. Les études scientifiques doivent prendre la place des rumeurs, des impressions, du doigt mouillé"



Invité par "Lune et l' Autre", Olivier Ramezon est attendu pour une discussion autour de son dernier ouvrage. Une rencontre à suivre jeudi 9 février à 19 h 15 à la Librairie de Paris , 6 rue Michel Rondet à Saint-Etienne.


Réservation recommandée

par téléphone au 04 77 32 58 49
ou par mail à lune-et-l-autre@hotmail.fr


Et pour en savoir plus:

- l'interview d'Olivier Ramezon par le magazine OuiShare : "Les villes sont mortes, vive les villes "

- et aussi l'interview de René-Paul Desse, professeur d'urbanisme à l'Université de Bretagne occidentale : "La place du commerce en ville : du centre à la périphérie"