Immersion au musée Redpath de l'université McGill

Publié par Julie Fortin, le 2 mai 2017   2k

C'est avec grand plaisir que nous sommes arrivés dans le centre-ville de Montréal lundi matin pour nous rendre au musée Redpath de l'université McGill à la rencontre de Sara.

L'entrée sur le plus vieux campus universitaire de Montréal est toujours aussi impressionnante, même pour moi, montréalaise d'origine. Ce campus est constitué d'un ensemble de bâtiments historiques, et ce au pied du Mont Royal. Mont qui veille sur la ville avec, à son sommet, la croix de Jacques Cartier.

Sara nous accueille et nous invite à découvrir le musée et sa belle collection constituée d'environ 10 000 objets : paléontologie, zoologie, minéral et ethnologie.

Le musée a été créé par Sir William Dawson, professeur de sciences naturelles, en 1882. L'édifice, d'architecture coloniale, est le 3ème qui a été construit sur le campus. On retrouve que 2 bâtiments de ce type architectural au Canada. 10 personnes travaillent pour le musée. Le musée accueille 6 laboratoires de recherche, ce qui représente une équipe au final d'une centaine de personnes. L'équipe de recherche est composée de professeur.es, étudiant.es en master de recherche, au doctorat et en licence. Le chef d'orchestre de cette équipe est Hans Larsson, professeur et paléontogue spécialiste des dinosaures et des crocodiles dans le domaine de la macro-évolution.

Hans Larsson a dirigé les fouilles ayant mené la découverte de ce Tricéraptor, nommé "Sara"

En plus de la collection personnelle de Sir William Dawson, le musée a enrichi sa collection initiale grâce aux objets trouvés aux cours des années par les chercheurs de l'université McGill sur le terrain, un peu partout dans le monde, ou suite à des dons de gens, pays ou institutions. Le musée a la chance de compter parmi sa collection des fossiles de dinosaures et des momies de l'Egypte ancienne.

Nous avons terminé notre visite dans l'amphithéâtre du musée et avons écouté une présentation générale du musée par Barbara auprès de bénévoles qui accueillent les publics lors des heures d'ouverture du musée.

Barbara Lawson, conservatrice du musée, évalue l'intérêt de chaque objet de la collection à partir de différentes questions : de quel matériau est-il composé ? d'où vient-il ? Qu'elle est sa datation ? Comment a-t-il été façonné ? Quel est son utilisation ? Quel est son intérêt scientifique ? Que raconte-t-il ?

Nous avons ensuite démarré notre première séance de travail pour la réalisation du numéro 3 du magazine Soucoupe volante, spécial France-Québec avec Sara. Nous avons validé le chemin de fer (strcture) du magazine, validé les thématiques, fait le partage de rédaction des articles, interviewé Hans Larsson et démarré les recherches bibliographiques.

C'est donc parti pour 3 jours de travail pour la réalisation du magazine qui sortira en octobre lors de La Fête de la Science en France. 30 000 exemplaires seront imprimés et diffusés sur nos territoires auprès des enfants de 8-10 ans.